Troisième de la Flèche wallonne, Maxim Van Gils a rempli l’objectif : “Mais je ne sauve pas le printemps de Lotto Dstny”
Troisième, le talentueux Maxim Van Gils (24 ans) a réalisé l’objectif qu’il s’était fixé.
- Publié le 17-04-2024 à 17h51
- Mis à jour le 18-04-2024 à 17h35
Il avait annoncé viser un top 5, voire un podium, sur les Ardennaises. Et il a tenu parole. Troisième d’une Flèche wallonne dantesque, lors du quatrième passage au sommet du Mur de Huy, Maxim Van Gils (24 ans) a épaté. Déçu de sa 20e place sur l’Amstel Gold Race, il a remis les pendules à l’heure, ce mercredi. “Je sais que la Flèche est une course qui me convient quand je suis en forme, et c’est le cas”, explique-t-il.
Sans doute un peu trop attentiste sur les routes néerlandaises, dimanche, le coureur de la formation Lotto Dstny a cette fois choisi la stratégie offensive. Dès que la météo s’est gâtée (”je n’aime pas beaucoup la pluie mais… je roule bien dans ces conditions”), il s’est régulièrement porté à l’avant pour accélérer, dans la côte d’Ereffe puis dans le Mur de Huy. Puis il s’est relevé quand il a compris que la formation Uno-X faisait le forcing pour que le peloton revienne. Mais dans la montée finale, il est tombé sur un excellent Stephen Williams. “J’étais en bonne position mais son attaque a été vraiment brutale. Il avait visiblement un peu mieux récupéré que moi avant le dernier Mur. Mais ça reste une belle performance, cette 3e place.”
D’autant que ce podium vient s’ajouter à celui déjà conquis sur les Strade Bianche. Deux performances qui ont fait beaucoup de bien à Lotto Dstny, qui a mangé son pain noir ces dernières semaines (fracture du fémur de Florian Vermeersch, maladie de Lyme d’Arnaud De Lie, blessure au genou de Lennert Van Eetvelt…). “Mais je n’aime pas qu’on dise que je sauve le printemps de l’équipe avec cette troisième place. Je suis un des leaders et c’est mon rôle de réaliser ce genre de performance.”
Peut-il réalistement viser le même genre de résultat sur Liège-Bastogne-Liège, dimanche ? “Il y aura des coureurs comme Pogacar au départ, qui rendent toujours la course plus spectaculaire. Cela va forcément compliquer les choses pour tout le monde. Mais j’aime bien les monuments et je me réjouis d’être au départ de la Doyenne. J’espère quand même qu’il ne pleuvra pas autant”, termine-t-il dans un sourire… gelé.